Jango Jack- ça sent la sueur #SOA
Jango Jack- ça sent la sueur #SOA
Avec cette chaleur inhabituelle, un SOA classic #Alancienne.
Jango Jack- ça sent la sueur #SOA
Avec cette chaleur inhabituelle, un SOA classic #Alancienne.
Je vous propose de découvrir un jeune artiste R&B français nommé Callans avec son single « Work It Out » (disponible en téléchargement sur Itunes).
Il y a quelques semaines Callans a pu faire une apparition sur scène au Gibus à Paris ainsi qu’au BizzBee Aeroville où il a pu montrer l’étendu de son talent au public étant venu le découvrir.
Son clip « Get It » atteint les 20 000 vues sur Youtube.
Le sound of anarchy du jour : Ice Cube « Friday » ! Ce titre est extrait de la B.O du film du même nom sorti en 1995.
Allez on se met bien, it’s friday.
Bon week-end à tous !
Booba vient de livrer le clip du titre Mon Pays. Aux commandes son réalisateur attitré Chris Macari qui a tourné des images de Miami à Paris. On navigue entre les lieux cités dans le morceau : Les Halles, Rue St Denis, Boulogne,…Manque juste le vélib parce que quand même cette phase « Mets-toi dans le cul ton velib’, hasta luego » méritait un clin d’oeil.
Booba se produira sur la scène de Bercy le 5 décembre prochain !
Après l’interview de notre runner averti Giao, rencontre avec Eliane. Eliane fait partie de l’aventure de la Boost Energy League lancé par Adidas depuis le début. C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai posé quelques questions à cette jolie jeune femme élancée, douce, prévenante et toujours souriante.
Bonjour Eliane, peux-tu te présenter rapidement ?
Eliane : Bonjour. Je suis Néerlandaise, j’ai 37 ans et je vis à Paris depuis près de 3 ans. Avant d’arriver à Paris, j’ai travaillais dans les RP, le sponsoring, le marketing, la communication à Amsterdam dont 8 ans dans la pub. Enfin à Paris j’ai travaillé pour le site de musique Qobuz comme Country Manager.
En parallèle, je gère aussi un blog www.lissimone.com qui parle de lifestyle, sneakers, de Paris et de musique. L’amour m’a conduit à Paris et je suis ici pour rester.
Quand t’es tu mise à courir ? Et pourquoi ?
Eliane : J’ai commencé à courir il y a 4 ans à Amsterdam parce qu’on me disait que c’était une bonne manière de destresser après le travail et un bon moyen de se vider la tête.
Qu’est-ce que tu aimes dans la course ?
Eliane : Au début, je trouvais cela difficile de courir. Puis au bout d’un moment, j’ai commencé à aimer ça. La sensation que tu ressens après une bonne course est plus fort que tout. Tu te sens fière et en forme. Cela me vide vraiment la tête. C’est un vrai destressant. Puis, tu peux aller courir à n’importe quel moment de la journée. Il te faut juste une paire de basket !
Avant de rentrer dans l’aventure Boost, tu étais coureuse solo ou déjà en groupe ?
Eliane : Avant de courir avec Boost, je courais seule ou avec Max, le leader de la team Boostbelleville. Il m’a vraiment transmis le virus. Il avait la patience de courir avec moi et à mon rythme. C’est vraiment un bon coach pour les débutants.
Tu fais partie de l’aventure de Boost depuis le début, que penses-tu du concept ?
Eliane : Max avait été sollicité pour diriger la team Boostbelleville. Alors forcément, j’étais à ses côtés pour le soutenir et j’étais curieuse de voir comment ce serait de courir en groupe. Pour moi, le concept apporte 3 choses . Le premier, courir en groupe est vraiment motivant et ça te pousse au-delà de tes limites. Les objectifs personnels sont plus facilement accessibles quand tu cours à plusieurs plutôt que seul. Deuxièmement, tu rencontres des gens que tu n’aurais jamais rencontrés auparavant, ce qui enrichit ton cercle d’amis et troisièmement la concurrence contre les autres équipes crée une ambiance créative et beaucoup de très bons moments.
Quels en sont tes meilleurs souvenirs de la 1ère saison ?
Eliane : Il y en a tellement ! Mais par exemple je me souviens que lors de la deuxième soirée Boost, la team a réalisé que nous aimions tous danser ! Donc, nous avons tué le dancefloor et depuis nous ne le lâchons plus. L’autre très beau souvenir c’est la finale de la première saison. Nous n’avions pas les coureurs les plus rapides, nous avons juste présenté des gens qui voulaient courir et se challenger. Je n’oublierai jamais les visages satisfaits de Karima par exemple, Rebecca et Aurore… Ils n’ont pas gagné mais ce n’est pas grave, parce qu’ils se sont surpassés quoi qu’il arrive ! Et partager ce sentiment est juste inestimable. Oh n’oublions pas Hyerim, à cette époque, elle ne courait pas vite du tout et elle a été tiré au sort pour courir contre les autres équipes et elle a accepté. Lors de la course, elle a du faire un tour complet toute seule, tandis que les autres avaient déjà terminé. Et elle l’a fait, fièrement jusqu’au bout. Et cela symbolise BoostBelleville.
Fais-tu d’autres sports en parallèle à la course ?
Eliane : Oui, je viens de commencer.
Quel sport ?
Eliane : Je viens de commencer à jouer au basket. C’est un bon complément de la course. Pour le basket, il faut du cardio, du coup la course m’aide. Jouer au basket, c’est comme faire du fractionné du coup ça peut me permettre d’être plus rapide lors de mes sessions de course à pied. J’ai toujours voulu faire du basket mais je croyais être trop vieille pour m’y mettre. Mais courir avec BoostBelleville m’a donné la confiance nécessaire pour m’y mettre. En fait, peu importe l’âge, il suffit juste de commencer à son propre rythme et il n’y a pas de raison de ne pas y arriver.
As-tu une hygiène de vie particulière par rapport à la course ?
Eliane : Maintenant que je fais du sport, j’essaie de faire attention à ce que je mange. J’ai remarqué que si je mange moins de sucre et de chips, je me sens mieux et moins fatiguée. Donc pour moi, c’est important de m’assurer que je mange assez suffisamment de protéines et de vitamines (fruits et légumes). La course à pied a définitivement changé mon style de vie, ça m’a permis de réaliser que je dois faire attention à ce que je donne à mon corps et ça m’a permis d’être plus son écoute aussi. Si je me blesse par exemple, je me soigne sérieusement et je fais attention pour ne pas que cela empire.
La deuxième saison est beaucoup plus compétitive que l’année dernière, t’en penses quoi ?
Eliane : C’est vrai. Il y a une grande différence avec la première saison. Je comprends tout à fait qu’ils veulent rendre la battle plus excitante. Mais je dois reconnaitre que la tranquillité de la première saison me manque.
Maintenant, nous devons faire 10 km par session lorsque nous sommes en compétition contre les autres équipes. Alors qu’avant nous faisions entre 5 et 10 km, et si d’autres voulaient faire plus, ils créaient une course supplémentaire entre eux. Cela donnait une meilleure chance aux débutants de rejoindre la team. Maintenant, ça leur fait un peu peur.
Les débutants sont toujours les bienvenus à BoostBelleville, on garde l’ambiance du groupe, nous courons ensemble et on s’assure qu’il y ait des co-leaders qui courent à chaque rythme, personne ne court seul.
Dans cette nouvelle saison, vous gagnez des points si vous recrutez plus de coureurs. BoostBelleville n’est pas le plus grand groupe et nous ne le serons jamais, mais nous avons réussi à garder le plaisir et la bonne ambiance, ce sont les choses les plus importantes. C’est un groupe d’amis qui aime courir, danser et faire cuire et manger des gâteaux. Bien sûr nous voulons gagner, mais nous le faisons d’une manière différente, en étant créatif. Et ça c’est un aspect que j’ aime dans la deuxième saison, les règles de créativité !
Si tu devais définir l’esprit de Boostbelleville, tu dirais quoi ?
Eliane : Comme je viens de le dire, BoostBelleville pour moi est un groupe de personnes qui aime courir, danser, rire, faire des gâteaux et se connecter les uns avec les autres. Je le vois comme le groupe « No Nonsense ». Un groupe d’une grande diversité, où nous laissons les gens être qui ils sont. Nous voulons gagner, mais avec un grand sourire et avec le plaisir. Et si nous ne gagnons pas la finale à la fin, nous créerons toujours la fête, parce que nous sommes les maîtres du dancefloor. Et c’est ça l’esprit de BoostBelleville.
Pour finir, tu fais partie de ceux qui encouragent beaucoup les débutants, quels sont les conseils que tu donnerais à quelqu’un qui veut se lancer de la course à pied ?
Eliane : Il est important de commencer à son propre rythme au début. Le mental dans la course est très important. Vous allez devenir de plus en plus fort au fur et à mesure. Il ne faut pas s’inquiéter par rapport à la façon de courir des autres, qui vont plus vite ou plus loin car vous allez y arriver à votre propre rythme. Il faut continuer à courir chaque semaine et vous remarquerez vite les progrès.
Au début, vous penserez que rien ne change, mais quand vous réaliserez que vous avez progressé, vous aurez déjà oublié votre ancien rythme. Courir dans un groupe est une excellente façon de commencer, car il vous permet d’être distrait de toutes les pensées qui viennent dans votre tête. Cela va vous faire réaliser que la course, c’est amusant. Et avec un groupe comme BoostBelleville, il y a toujours quelqu’un qui va vous encourager pendant la course et ça vous donnera un élan supplémentaire.
Golden State est venu à bout de Cleveland dans la nuit de Mardi à Mercredi, dans l’Ohio, sur le score de 105-97 et remporte ainsi la série 4-2.
Meilleure équipe de la saison régulière de toute la NBA, Golden State a respecté son rang tout au long de ces playoffs pour à la fin en finir contre Cleveland. Stephen Curry (MVP de la saison régulière) et ses coéquipiers ont su élever leur niveau alors qu’ils étaient menés 2-1 dans la série. Et ce niveau a notamment été monté par un certain Andre Iguodala. L’ailier de 31 ans a été titularisé la première fois à partir du match 4 et s’en est suivi que des victoires jusqu’au titre. C’est ainsi qu’il a été élu MVP de ces finales.
Du côté de Cleveland, Lebron James a respecté son rang et a même montré des statistiques records mais il fût bien seul et la longueur du banc était trop courte comparé à Golden State. La blessure de Kevin Love plus tôt dans les playoffs associée à celle Kyrie Irving dans cette série ont sans doute pesé sur le résultat final.
Quoiqu’il en soit, Golden State mérite son titre qu’il attendait depuis 40 ans !
Andre Iguodala (Golden State) : » Je ne suis pas surpris (par le titre de MVP) parce que j’ai confiance en mon jeu. Je suis trop dur avec moi-même la plupart du temps. Mais j’aurais quand même misé sur Steph Curry ou sur Draymond Green, qui est un gars qui a été fort toute l’année et qui possède un super QI basket. »
Lebron James (Cleveland) : « On a connu beaucoup d’épisodes différents cette saison mais quand on finit sur une défaite, on ne peut pas voir ça comme un succès. Je pense quand même qu’on a remis la franchise à la place où elle doit être, comme une prétendante au titre. Mais il reste du travail à accomplir. On a essayé de faire ce qu’on pouvait pour compenser les absences (de Varejao, Love et Irving) mais on avait beaucoup de talent en costume pendant ces play-offs. »
MY SOUND OF ANARCHY : Da Youngsta’s – « Hip Hop Ride »
https://www.youtube.com/watch?v=2yQilQYQ2Mg
Son album Requiem est sorti début janvier, Lino a fait débuter l’année sur les chapeaux de roues avec un album de qualité comme je les aime et comme j’aimerais en écouter plus souvent. Quelques mois après la sortie, après l’effervescence de toutes les interviews promos, je suis allée à la rencontre de Mr Bors pour discutailler avec une des plus belles plumes du rap hexagonal.
Merci Anthony pour la réal et le montage.
MY SOUND OF ANARCHY : Angie Martinez Feat Sacario & Lil’ Mo – « If I Could Go »
MY SOUND OF ANARCCHY : Jaheim feat. Jadakiss – « Ain’t Leavin Without You » [Remix]
Non favori de cette finale face au numéro 1 mondial Novak Djokovic, le suisse Stanislas Wawrinka s’est adjugé l’édition 2015 de Roland Garros.
Quasi imbattable cette année avec seulement 2 défaites et ayant déjà remporté tous les tournois sauf Roland Garros, le serbe Novak Djokovic pouvait finir de compléter sa collection surtout qu’il avait éliminé dès les quarts de finale le nonuple vainqueur du tournoi parisien, Rafael Nadal. Mais comme il l’admet en conférence de presse d’après match, il est tombé sur plus fort que lui sur cette finale en la personne de Wawrinka qui l’a battu en 3h12 de jeu 4-6, 6-4, 6-3, 6-4.
(Video ci-dessus : Standing Ovation pour le numéro 1 mondial Novak Djokovic, perdant de la finale de Roland Garros 2015)
Comme en demi-finale contre Jo-Wilfried Tsonga, Wawrkina a su être solide au bon moment, notamment dans le 4eme set où il était mené 3-0 avant de retourner la situation.
Le suisse s’offre ainsi son deuxième titre majeur après l’Open d’Australie 2014.
La saison de terre battue va maintenant laissé place au gazon avec en ligne de mire le tournoi majeur : Wimbledon (Londres) qui commencera le 29 Juin prochain.
MY SOUND OF ANARCHY : Naughty By Nature featuring Phiness – Holiday ft. Phiness
Avec la chaleur qui règne aujourd’hui on se croirait en « Holiday » 🙂
Enjoy your sound !
Lorsque je me suis lancée dans l’aventure de la Battle run d’Adidas, nous étions à peine une dizaine et Giao faisait partie des premiers. Une belle rencontre car ce coureur que je considère comme averti (lui est trop modeste pour l’admettre) m’a souvent aidé à mieux contrôler ma respiration lors des runs. C’est donc avec plaisir que je lui ai posé quelques questions.
Découvrez vite ses réponses.
Bonjour Giao, alors premièrement depuis quand cours-tu ?
Giao : J’ai commencé la course à pied en 2009. À cette époque, je faisais de la musculation dans un club de gym, puis j’ai rencontré un groupe de coureurs expérimentés, notamment Fahrid Raou qui m’a pris sous son aile et m’a guidé dans mes premiers pas.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de courir ?
Giao : J’ai toujours aimé courir, j’aime la liberté et la simplicité que la course procure. Puis le hasard des rencontres m’a fait connaître les bonnes personnes qui ont fait éclore cette envie.
On peut dire que tu es un coureur averti ?
Giao : Je ne me considère pas comme un coureur averti. J’aime bien le côté compétition, dépassement de soi dans le sport, je fais de mon mieux pour progresser dans la pratique du running (comme beaucoup de gens d’ailleurs). Il est vrai que j’ai la chance d’être bien encadré depuis mes débuts, cela m’a grandement aidé.
Tu fais partie d’un club d’Athlé, tu as toujours été en club ?
Giao : Comme j’avais expliqué précédemment, j’ai été entraîné par Fahrid lors de ma première année puis il m’a fait entrer aux Étoiles du 8ème où je suis resté jusqu’à présent.
En quoi consiste la course avec un club ?
Giao : On s’entraîne ensemble deux fois par semaine sur piste sous la direction d’Olivier Gaillard, un des meilleurs coaches à Paris actuellement, les séances sont organisées par groupes de niveaux, ce qui permet une forte émulation. Le reste du temps, chacun court de son côté en suivant un plan d’entraînement proposé par Olivier. Ce qui me permet de courir tous les mercredis avec #Boostbelleville.
Qu’est-ce qu’on fait, qu’est-ce qu’on y apprend ?
Giao : Un club est d’abord et avant tout une communauté de personnes, il va au-delà d’une simple pratique de sport, de compétition, on s’entraîne ensemble, on participe aux compétitions ensemble, on défend nos couleurs, chaque club a un esprit, une histoire, ce qui le différencie avec les divers groupes de running qu’on voit un peu partout maintenant avec le développement de ce sport. Bien entendu, un club possède aussi une organisation qui met en œuvre ces différentes activités, un entraîneur qui encadre les entraînements.
Les clubs sont-ils adaptés au débutant ? Y a t’il un âge limite pour débuter en club ?
Giao : Contrairement aux idées reçues, un club n’est pas réservé qu’aux coureurs confirmés, ni aux compétiteurs, on y trouve tout type de pratiquants et tout niveau. Je dirais qu’il est même conseillé pour un débutant d’être dans un club puisqu’on lui enseignerait les bonnes pratiques dès son début. Bien sûr il n’y a aucune limite d’âge pour entrer dans un club. La seule limite est celle imposée par la pratique elle même.
La course, ça représente quoi pour toi ?
Giao : La course représente bien plus qu’une pratique sportive pour moi. En plus de mes entraînements avec les Étoiles du 8ème, je m’occupe d’un petit groupe de coureurs, la team KM Mania et je travaille sur un projet professionnel dans le running. Je peux dire que la course occupe une bonne partie de mon temps actuellement !
Tu es membre de la team #Boostbelleville depuis le lancement de la battle energy league par Adidas, comment l’as-tu connu ?
Giao : Comme tout le monde, j’ai appris l’existence de la Boost Battle Run sur les réseaux sociaux et il se trouve que je suis bellevillois, c’est tout naturellement que j’ai rejoint cette team. J’avoue qu’au départ je suis allé plus par curiosité que par recherche d’un groupe de coureurs.
Qu’est-ce qui t’a plus dans le concept ?
Giao : Le concept des quartiers certainement. Contrairement à d’autres teams Boost plus cosmopolites, celle de BoostBelleville regroupe essentiellement des gens du quartier, c’est un peu comme si on courait avec nos voisins.
Il y a beaucoup d’amateurs, ça doit te changer du club d’Athlé ?
Giao : Oui et non, je retrouve aussi cette convivialité aux Étoiles du 8ème. Il est certain que le fait que les débutants et les pratiquants du running loisir composent l’essentiel de la team #BoostBelleville fait que les runs sont beaucoup plus électriques, plus joyeux. Les entraînements en club sont bien sûr plus sérieux et studieux.
Pour la deuxième saison, tu es co-leader de boostbelleville, en quoi ça consiste exactement ?
Giao : Les co-leaders sont en quelque sorte les adjoints du team leader, on l’aide sur les différentes tâches dans la gestion de la team, les runs, les réseaux sociaux, les actions créatives notamment. Personnellement, je m’occupe essentiellement des runs officiels mais je donne aussi un coup de main aux autres co-leaders sur les autres tâches.
Cette deuxième saison est beaucoup plus compétitive que l’année dernière, t’en penses quoi ?
Giao : Je la trouve plus prenante et il y a plus d’interactions entre les teams. Ce qui est bien c’est la confrontation directe entre les teams ne semblent pas altérer la bonne ambiance générale.
Comment as-tu vécu la première saison, quels en sont tes meilleurs souvenirs ?
Giao : J’ai vu grandir la team #BoostBelleville, on a commencé à sept et on a fini à plus de quarante membres réguliers lors des runs officiels, c’était une belle satisfaction parce qu’on essayait de bien s’occuper des nouveaux surtout s’ils sont débutants. J’ai été très touché par l’investissement de toute la team pour m’encourager lors du « match des champions », personnellement j’en garde un très grand souvenir et je tiens à les remercier pour ce fantastique soutien.
Si tu devais définir l’esprit de Boostbelleville, tu dirais quoi ?
Giao : Incontestablement le côté familial ! Par rapport à d’autres teams, on n’est pas les plus nombreux, la grande majorité des membres sont des débutants. Mais à chaque run, les uns et les autres éprouvent le plaisir de se retrouver ensemble et de partager un moment de joie et de bonne humeur.
Pour revenir à toi, tu participes à de nombreuses courses officielles 10km, Semi et Marathon,..as-tu une distance de prédilection ?
Giao : Je participe essentiellement aux courses sur route, chaque distance a ses propres exigences. Je n’ai pas vraiment de distance de prédilection mais comme tout coureur sur route, le marathon représente pour moi une épreuve à part.
Si oui, pourquoi ?
Giao : Le marathon dépasse le cadre d’une compétition par son histoire, par sa difficulté aussi. Je ressens toujours à la fois l’excitation et la peur à chaque fois que je prends part à un marathon.
Quel est ton plus beau souvenir de course ?
Giao : Comme beaucoup de coureurs, mon premier marathon, c’était celui de Nice-Cannes en 2009, je gardais un souvenir inoubliable, la prépa, le départ, les premiers kilomètres, les difficultés et enfin la délivrance une fois franchi la ligne d’arrivée, je suis devenu un « marathonien ».
As-tu une hygiène de vie adaptée à la course, alimentation contrôlée,…?
Giao : Tout dépend de la période, généralement je fais attention à mon alimentation, j’évite surtout les excès. Pendant des phases d’entraînement intensives, je suis une hygiène de vie plus stricte, afin de mieux récupérer et éviter les blessures.
Pour finir, tu fais partie de ceux qui encouragent beaucoup les débutants, quels sont les conseils que tu donnerais à quelqu’un qui veut se lancer de la course à pied ?
Giao : La course à pied est un effort naturel qui ne demande rien en particulier, contrairement à d’autres sports comme le tennis, le foot voir le vélo ou la natation. Donc si j’ai un conseil à donner, ce serait lancez-vous ! Ne vous posez pas de question, ne vous comparez pas aux autres, tous les coureurs ont débuté un jour. Allez y tranquillement à votre rythme, peu importe la durée ou la distance, personne n’a fait un marathon dès son premier jour de course, l’essentiel est que vous vous sentez bien dans l’effort, vous éprouvez du plaisir à courir, le reste n’a aucune importance.
Merci Giao.